Les bonnes habitudes alimentaires s’acquièrent dès l’enfance. Voyons comment nous, les adultes, pouvons influencer positivement les enfants dans leurs futurs choix alimentaires.

Une alimentation saine commence dès la petite enfance. Instaurer de bonnes bases dès le plus jeune âge influence notre relation à la nourriture que nous garderons jusqu’à l’âge adulte. Le rôle des adultes est donc primordial dans l’acquisition des bonnes habitudes alimentaires des enfants.

On le sait, l’alimentation est très culturelle et émotive car elle nous renvoie aux plus lointains souvenirs d’enfance.

Tout d’abord, Il faut que le fait de bien manger soit normal et naturel mais aussi, il est important de développer le plaisir de bien s’alimenter

Première règle de base : les types d’aliments qu’on propose aux enfants

Le choix des aliments revient aux parents évidemment mais on peut aussi demander l’avis des enfants sans pour autant se limiter à leur seul choix. Parce que cela pourrait rapidement devenir monotone.

C’est pourquoi nous devrions utiliser les sens de la vue, du toucher et de l’audition pour leur faire apprécier les aliments : pour cela éviter, de faire trop cuire les légumes verts par exemple et pensez à les refroidir dans une eau glacée à la fin de la cuisson rapide pour bien conserver leur couleur.

On peut aussi les inviter les enfants à participer à la préparation des repas ou même à concocter leur propre recette, selon leur âge. Cela stimule leur curiosité et leur désir d’apprendre.

Deuxième règle : portez une attention particulière à la façon de leur proposer les aliments

Parler d’un aliment en bien : pourquoi il est bon pour la santé, que les aliments sont beaux, qu’ils sentent bon.

Mangez vous-même les aliments avec intérêt pour que l’enfant adopte les bons réflexes par imitation.

Aussi, le fait de manger en famille renforce les saines habitudes alimentaires. C’est pourquoi l’ambiance à table est primordiale : il faut que l’alimentation soit vue de manière positive.

Donc évitez les conflits lors des repas : il faut éviter de forcer l’enfant à manger ou encore de le restreindre.

Faites aussi confiance à votre enfant : quand il dit qu’il n’a plus faim, respectez ce qu’Il dit et ne commentez pas sur le fait qu’il mange beaucoup ou peu, cela pourrait influencer son appétit.

Il faut être patient : cela peut prendre 20 tentatives avant qu’un enfant aime un aliment.

Lorsque c’est le cas, félicitez le pour qu’il se sente valorisé et qu’il ait envie de réessayer la prochaine fois.

Gardez les aliments le plus simple possible et apportez du choix dans l’assiette : le secret est dans la variété.

Certaines études avaient d’ailleurs conclues que le simple fait de manger en famille, augmentait la portion de fruits et légumes chez les jeunes enfants et diminuait la consommation de sucreries et des aliments frits. On imagine bien que ces conclusions s’inversent si la télévision s’invite au souper!

  • Available at: http://www.nospetitsmangeurs.org/. Accessed August 15, 2017.

  • Bélanger M., LeBlanc M.-J. et Dubost M. (2015) La nutrition, 4e édition. Chenelière Éducation