Rôle des adultes dans le développement des bonnes habitudes alimentaires des plus jeunes

Rôle des adultes dans le développement des bonnes habitudes alimentaires des plus jeunes

Les bonnes habitudes alimentaires s’acquièrent dès l’enfance. Voyons comment nous, les adultes, pouvons influencer positivement les enfants dans leurs futurs choix alimentaires.

Une alimentation saine commence dès la petite enfance. Instaurer de bonnes bases dès le plus jeune âge influence notre relation à la nourriture que nous garderons jusqu’à l’âge adulte. Le rôle des adultes est donc primordial dans l’acquisition des bonnes habitudes alimentaires des enfants.

On le sait, l’alimentation est très culturelle et émotive car elle nous renvoie aux plus lointains souvenirs d’enfance.

Tout d’abord, Il faut que le fait de bien manger soit normal et naturel mais aussi, il est important de développer le plaisir de bien s’alimenter

Première règle de base : les types d’aliments qu’on propose aux enfants

Le choix des aliments revient aux parents évidemment mais on peut aussi demander l’avis des enfants sans pour autant se limiter à leur seul choix. Parce que cela pourrait rapidement devenir monotone.

C’est pourquoi nous devrions utiliser les sens de la vue, du toucher et de l’audition pour leur faire apprécier les aliments : pour cela éviter, de faire trop cuire les légumes verts par exemple et pensez à les refroidir dans une eau glacée à la fin de la cuisson rapide pour bien conserver leur couleur.

On peut aussi les inviter les enfants à participer à la préparation des repas ou même à concocter leur propre recette, selon leur âge. Cela stimule leur curiosité et leur désir d’apprendre.

Deuxième règle : portez une attention particulière à la façon de leur proposer les aliments

Parler d’un aliment en bien : pourquoi il est bon pour la santé, que les aliments sont beaux, qu’ils sentent bon.

Mangez vous-même les aliments avec intérêt pour que l’enfant adopte les bons réflexes par imitation.

Aussi, le fait de manger en famille renforce les saines habitudes alimentaires. C’est pourquoi l’ambiance à table est primordiale : il faut que l’alimentation soit vue de manière positive.

Donc évitez les conflits lors des repas : il faut éviter de forcer l’enfant à manger ou encore de le restreindre.

Faites aussi confiance à votre enfant : quand il dit qu’il n’a plus faim, respectez ce qu’Il dit et ne commentez pas sur le fait qu’il mange beaucoup ou peu, cela pourrait influencer son appétit.

Il faut être patient : cela peut prendre 20 tentatives avant qu’un enfant aime un aliment.

Lorsque c’est le cas, félicitez le pour qu’il se sente valorisé et qu’il ait envie de réessayer la prochaine fois.

Gardez les aliments le plus simple possible et apportez du choix dans l’assiette : le secret est dans la variété.

Certaines études avaient d’ailleurs conclues que le simple fait de manger en famille, augmentait la portion de fruits et légumes chez les jeunes enfants et diminuait la consommation de sucreries et des aliments frits. On imagine bien que ces conclusions s’inversent si la télévision s’invite au souper!

  • Available at: http://www.nospetitsmangeurs.org/. Accessed August 15, 2017.

  • Bélanger M., LeBlanc M.-J. et Dubost M. (2015) La nutrition, 4e édition. Chenelière Éducation

Bien s'alimenter avant de s'entrainer

Bien s'alimenter avant de s'entrainer

Être performant lors de nos entrainements sportifs, requiert quelques règles de base en matière d’alimentation.

J'aime l'analogie de la voiture : vous faites le plein d’essence avant de partir. Même principe pour le sportif, il faut donner du carburant à notre organisme avant de pratiquer une activité physique.

Il est important de manger avant l’entrainement pour éviter l’hypoglycémie qui pourrait provoquer une baisse d’énergie et afin de s'assurer d’avoir des réserves de glycogène qui permettent un soutien énergétique sur les longues durées.

 Avant l’entrainement

  • Trois règles de base : Opter pour des aliments riches en glucides, modérés en protéines maigres et faibles en matières grasses. Cela permet d'éviter les inconforts digestifs souvent rencontrés chez les sportifs.
  • Glucides simples (rapides à digérer) : fruits frais ou séchés, légumes.
  • Glucides complexes (un peu plus long à digérer) : pommes de terre, produits céréaliers, légumineuses.
  • Protéines maigres : fromage cottage ou à pâte dure, œuf, yogourt grec, amandes, poulet, houmous.
  • On évite ce qui est trop gras qui sont plus longs à digérer : certaines noix ou viande, fromage à pâte molles ; friture, sauce grasse, sucreries ; gens sensibles, éviter les épices
  • Boire au moins 400 et 600 ml d’eau 2 heures avant l’entrainement
  • Une déshydratation de 2% entraine une baisse des performances de 20% : fatigue, perte de concentration, coup de chaleur, nausées, etc. Pour ça, vérifier la couleur des urines. Plus elles sont foncées, plus vous êtes déshydraté.
  • Il semblerait qu'une diète faible en FODMAP serait bénéfique aux athlètes afin de minimiser les inconforts digestifs.

Principe

  • 3 à 4h avant : repas normal et équilibré comprenant les troios groupes alimentaires.

Exemple de repas : salade de quinoa avec full crudités et fromage feta de chèvre

  • 2h avant : repas plus léger. Protéines et glucides principalement.

Exemple : un muffin maison + un yahourt + des fruits frais

  • 30 minutes avant : collation légère.

Un fruit, un smoothie ou une barre de céréales (1 à 2 glucides)

Pendant l’entrainement

  • Activité de moins d’une heure : juste de l’eau
  • ½ tasse d’eau aux 20 minutes
  • Activité de plus d’une heure : une boisson sucrée et un peu de sel (moitié jus d’orange fraçichement pressé, moitié eau + une pincée de sel ou boisson commerciale avec moins de 8 gr de sucre - attention aux autres ingrédients ajoutés des boissons commerciales)

Après l’entrainement

Manger une collation en dedans de 30 minutes, riche en glucides et en protéines mais pas trop calorique. Cela aide à mieux récupérer, refaire le plein d’énergie et permettre la réparation des tissus musculaires. Pour cela, quelques exemples : 

  • Yahourt grec avec fruits
  • Fromage cottage et crudités
  • Barre de céréales santé
  • Smoothie protéiné

Et ne pas oublier de boire de l’eau!

Dans l'heure et demi qui suit l'effort, mangez votre repas habituel, équilibré et complet.

La règle d’or pour s’alimenter correctement lors de vos entrainements est de bien planifier ces repas et ces collations en choisissant des aliments sains et non transformés. Et méfiez-vous des produits commerciaux pour les sportifs qui ne sont pas toujours gages de santé.

 

Références

  • American College of Sports Medecine Position stand. Exercise and fluid replacement. Med Sci Sports Exerc 2007; 39(2):377-90.
  • Ledoux, Marielle. Lacombe, Nathalie. St-Martin, Geneviève. Nutrition, Sport et Performance. Édition Géo Plein Air, 2006.
  • Available at : http://www.fvnaturopathie.com/blog. Consulté le 12 juillet 2017.
  • R.J.S. Costa, R.M.J. Snipe, C.M. Kitic, P.R. Gibson. Systematic review: exercise-induced gastrointestinal syndrome—implications for health and intestinal disease. Alimentary Pharmacology and Therapeutics. June 2017.
  • Thomas, DT., Erdman KA., Burke, LM. Position of Dietitians of Canada, the Academy of Nutrition and Dietetics and the American College of Sports Medicine: Nutrition and athletic performance. J Acad Nutr Diet 2016; 116(3)501-528.
  • Berning RJ. Nutrition for exercise and sports performance. In: Mahan LK and Escott-Stump S. Krause's Food, Nutrition & Diet therapy, 10th ed., 2000.
  • American College of Sports Medecine, American Dietetic Association and Dietetician of Canada. Position statement: Nutrition and athletic performance. Med Sci Sports Exerc. 32: 2130-45, 2000.
  • Goulet ED. Effect of exercise-induced dehydration on time-trial exercise performance: a meta-analysis, Br J Sports Med. 2011 Apr 4.
  • Available at : http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Dietes/Fiche.aspx?doc=activite_physique_diete. Consulté le 12 juillet 2017.

Extrait de la chronique Nutrition du 3 juillet 2017 - La Matinale - CIBL 101,5 FM

Qu'est-ce que la Naturopathie?

Qu'est-ce que la Naturopathie?

Pour beaucoup de personnes, le mot Naturopathie ne veut pas signifier grand chose mis à part le concept d'une approche naturelle. Voici quelques détails sur le métier de naturopathe.

La naturopathie est une médecine alternative utilisée depuis de nombreuses années à travers le globe dans le but de stimuler les mécanismes d'autoguérison de l'organisme avec différentes techniques. Le terme viendrait de l'anglais Nature-Path qui serait traduit par le "Chemin de la Nature". Elle est souvent nommée comme une approche holistique car elle prend en considération l'individu dans son ensemble. Rien n'est négligée car tout est interelié : le psychique, le physique et l'émotionnel. 

Un point majeur qui différencie la naturopathie de la médecine conventionnelle est sa détermination à trouver la cause des symptômes car celui-ci est considéré comme un signal d'alarme que le corps nous envoie pour signifier un déséquilibre.

Tout d'abord, les habitudes de vie sont passées au peigne fin dans le but de relever celles qui pourraient représenter des facteurs de risques pour certaines maladies dégénératives.

L'alimentation est évidemment au coeur des préoccupations. Il est important d'avoir de bonnes habitudes alimentaires en mangeant des aliments entiers et non transformés, en réduisant les sucres raffinées et les gras trans, en augmentant l'apport en légumes et en fruits ainsi qu'une quantité suffisante de protéines de qualité. 

Une bonne gestion du stress, notre environnement et une vie active sont aussi des éléments clefs afin de garder un potentiel vitale adéquat.

Une fois ces principes de base mis en place, le naturopathe peut conseiller d'utiliser différents outils naturels pour donner un coup de pouce à notre corps.

Quelles sont les techniques utilisées ? 

  • Les plantes médicinales sous diverses formes : infusions, teintures-mères, décoctions, huiles essentielles, etc.

  • La nutrithérapie : vitamines et minéraux

  • L'hydrothérapie : il existe différentes techniques qui utilisent l'eau pour soulager certains maux en jouant sur les températures (bains nordiques, saunas, hamman, etc)

  • L'homéopathie : technique utilisée depuis plus de 200 ans mais qui est très controversée actuellement

  • Et d'autres encore selon les affinités des thérapeutes (Reiki, médecine énergétique, réflexologie, physiothérapie, etc)

Les naturopathes doivent respecter certains principes

  1. PRINUM NON NOCERE : D'ABORD DE NE PAS NUIRE

  2. VIS MEDICATRIX NATURAE : LE POUVOIR DE GUÉRISON DE LA NATURE

  3. TOLLE CAUSAM : TROUVER LA CAUSE

  4. TOLLE TOTUM : CONSIDÉRER LA PERSONNE DANS SON ENSEMBLE

  5. DOCERE : ENSEIGNER

  6. PROEVENTIO : LA PRÉVENTION AVANT-TOUT

Pour qui la naturopathie peut être utile ?

Elle s'adresse à tout individu qui présente des problématiques de santé. Voici les troubles de santé les plus communs :

  • Santé nerveuse : stress chronique, insomnie, fatigue, irritabilité, dépression

  • Troubles digestifs : allergies alimentaires, contipation/diarrhée

  • Problèmes de peau : eczéma infantile, psoriasis, acné, mycoses cutanées

  • Maladies auto-immunes : arthrite, rhumatismes, maladie de Crohn

  • Troubles hormonaux : ménopause, douleurs menstruelles, difficulté de conception

  • Débalancement endocrinien : diabète de type 2, hypo/hyperthyroïdie

  • Système immunitaire : infections à répétition, herpès

La Vitamine D : prévention et traitement

La Vitamine D : prévention et traitement

On sait qu’il faut s’exposer au soleil pour synthétiser la vitamine D mais dans quel cas est-elle si indispensable pour notre santé ?

Rôle principale : Santé des os et des dents

- Essentielle au métabolisme du calcium, elle améliore son absorption intestinale et diminue son élimination dans les urines.

- Elle contribue à la prévention de la maladie appelée rachitisme qui découle d’une carence en vitamine D. Elle est de plus en plus rare dans les pays industrialisés grâce au dépistage précoce. Elle va souvent être administrée aux nourrissons qui sont exclusivement allaités car le lait maternel semblerait en contenir peu. Le rachitisme se manifeste principalement par un trouble de la croissance chez l’enfant.

Pas seulement une vitamine

- L’organisme transforme la vitamine D sous une forme hormonale appelée calcitriol. Elle joue un rôle au niveau cellulaire et participe à la régulation de l’insuline. D’où son intérêt dans les maladies auto-immunes et le diabète.

- C’est aussi une des seules vitamines dont on est capable de stocker dans le tissu graisseux. C’est pourquoi les besoins en vitamine D chez les personnes obèses seraient plus élevées, dû à un trop important stockage dans les graisses et une diminution de sa mise en circulation.

Intérêt thérapeutique

- Elle présente le plus de bénéfices selon plusieurs études dans les cas d’hypoparathyroïdisme, de psoriasis, d’ostéoporose et le rachitisme.

- De nouvelles études ont découverts un certain intérêt dans la prévention du cancer et de la dépression.

- Il semblerait que l’administration de la vitamine D réduirait l’apparition de la grippe notamment chez les moins de 15 ans, qu’elle diminuerait les infections respiratoires chez les jeunes hommes et éviterait les rechutes de pneumonie chez les moins de 3 ans.

Sources alimentaires de vitamine D

- Poissons gras : truite, hareng, saumon, thon, huile de foie de morue

- Plusieurs produits enrichis : Œufs de poule, lait de vache ou boisson de soya

Facteurs qui entravent son absorption

- Âge : après 50 ans, il s’avère souvent nécessaire de se supplémenter et plus encore après 70 ans, s’il y a présence de maladies rénales ou d’absorption intestinale

- Manque d’exposition au soleil selon la saison, la latitude et l’heure de la journée (été, printemps et automne, on doit compter 5 à 15 minutes d’exposition entre 10h et 15h)

- Les crèmes solaires bien que nécessaire pour la prévention du cancer de la peau, elles diminuent la synthèse de la vitamine D au niveau de la peau

- Les gens à la peau foncé ont besoin d’une exposition plus longue au soleil

Il est toujours mieux d’aller faire vérifier son taux de vitamine D chez le médecin car l’auto supplémentation n’est pas sans risque. Effectivement, une dose trop élevée en vitamine D présenterai une certaine toxicité : nausée, la faiblesse, la constipation et l’irritabilité.

 
 

Références

 
 

Extrait de la chronique Nutrition du 16 janvier 2017 - La Matinale - CIBL 101,5 FM

Intérêt de la canneberge dans les milieux hospitaliers

Intérêt de la canneberge dans les milieux hospitaliers

Dernièrement, les chercheurs de l’Université de McGill et de l’Institut Armand Frappier ont découvert que certaines molécules retrouvées dans la canneberge, appelées proanthocyanidines, diminueraient la virulence du Pseudomonas aeruginosa.

Cette bactérie est impliquée dans diverses infections que ce soit respiratoires, gastro-intestinales ou urinaires. L’enjeu de cette découverte se situe par rapport à l’antibiorésistance du Pseudomonas aeruginosa. Cette bactérie est largement responsable des maladies nosocomiales, c’est-à-dire, les maladies contractées en milieu hospitalier. C’est l’une des bactéries les plus difficiles à traiter. Elle provoque la mort dans 50% des cas, touchant particulièrement les patients les plus faibles comme les personnes atteintes du SIDA et de la fibrose kystique.

Avec cette découverte, on pourrait avoir une meilleure gestion des infections en milieu hospitalier et ainsi diminuer notre dépendance aux antibiotiques.

Rappelons les grandes lignes d’action de la canneberge

  • Très utilisée dans la prévention des infections urinaires, la canneberge a la particularité d’empêcher l’adhésion bactérienne sur les parois du système urinaire mais aussi intestinale et dentaire.
  • On peut l’utiliser dans la prévention et le traitement des infections digestives telles que l’Helicobacter pylori qui provoque notamment des ulcères gastriques.
  • Au niveau de la santé dentaire, la canneberge ralentirait l’apparition de la carie et de la plaque dentaire ainsi que les maladies parodontales.
  • Riche en vitamine C, cette baie contient également une quantité non négligeable d’antioxydants qui sont favorables à la prévention de certains cancers ainsi que dans la protection neuronale. D’ailleurs, elle aurait un intérêt particulier pour la maladie d’Alzheimer.
  • Et enfin, la consommation d’atoca serait bénéfique pour la prévention des maladies cardiovasculaires en contribuant à l’équilibre du cholestérol et de la pression artérielle.
Références
Extrait de la chronique Nutrition du 28 novembre 2016 - La Matinale - CIBL 101,5 FM 

La pectine : l'intérêt majeur de la pomme

La pectine : l'intérêt majeur de la pomme

Qui n’a jamais entendu ce proverbe si commun qui dit que "Manger une pomme par jour, éloigne le médecin pour toujours". D’où vient-il?

L’intérêt principale de la pomme est très certainement sa richesse en antioxydants qui peut être recommandé dans les cas de maladies cardiovasculaires, d’asthme ou en prévention de certains cancers. Mais au-delà de son apport nutritionnel en vitamines et son faible indice glycémique, un nutriment se démarque cependant de ce fruit défendu : il s’agit de la pectine. Pour plusieurs, la pectine est synonyme de texture pour les confitures et les gelées mais cette fibre soluble a bien plus d’intérêt que juste son aspect culinaire.

La pomme est un fruit riche en fibres et la pectine représente environ la moitié de la quantité totale de ces polysaccharides. On parle d’environ un gramme de pectine dans une portion de fruit que l’on retrouve principalement dans la pelure. La pectine crée une sorte de gel qui se lie au sucre et au cholestérol au niveau de l’intestin afin d’en réduire leur absorption. Elles sont reconnues pour réguler le transit intestinal mais aussi pour diminuer le taux de triglycérides sanguins selon certaines études. Donc la pomme est autant bénéfique pour les personnes qui souffrent de constipation que de diarrhée.

Point important à ne pas négliger : toujours choisir ces pommes issues de l’agriculture biologique car elles font parties des 12 salopards aussi appelés les dirty dozen qui sont passés à 15 et qui représentent les fruits et légumes les plus contaminés en pesticides. Pommes biologiques du Québec en cueillette : verger bio d’oka, Verger Maniadakis, Domaine Roka au Mont Saint-Grégoire.

Références
  • Passeport Santé.net. Encyclopédie des aliments. Fiche pomme. Consulté le 18 septembre 2016 . Lien

  • Naturopathic medecine, comprehensive database. Database-food-herbs-suppléments. File Pectin. https://naturalmedicines.therapeuticresearch.com

  • Extenso. Consulté le 18 septembre 2016. http://www.extenso.org/article/parlons-pommes/

  • Boyer J, Liu RH. Apple phytochemicals and their health benefits. Nutr J. 2004 May 12;3(1):5.

  • Woods RK, Walters EH, et al. Food and nutrient intakes and asthma risk in young adults. Am J Clin Nutr. 2003;78:414-421.

Extrait de la chronique Alimentation du 19 septembre 2016 - La Matinale - CIBL 101,5 FM

L’importance du petit-déjeuner chez nos jeunes écoliers

L’importance du petit-déjeuner chez nos jeunes écoliers

« Plus de 2,3 millions de dollars seront remis au Club des Petits Déjeuners dans 34 écoles de l'île de Montréal et qui fera son entrée dans plusieurs établissements d'ici juin 2017. Cette subvention s'inscrit dans la Politique de l'enfant de la Ville de Montréal qui est dotée d'un budget annuel de 5 millions de dollars. » - La Presse

L’importance du petit-déjeuner est devenu un réel enjeu de société car il permet d’évitert notamment les décrochages scolaires et les problèmes d’apprentissages pour les enfants défavorisés.

Plusieurs études ont démontrées les bénéfices du petit-déjeuner chez les enfants scolarisés :

  1. Meilleure gestion du poids (prévention de l’obésité)
  2. Meilleure humeur
  3. Apprentissage plus facile
  4. Moins de baisse d’énergie pendant la journée

Le principe d’un petit-déjeuner santé repose sur des aliments complets et doit être composé de l’ensemble des groupes alimentaires. La portion des protéines doit représenter 50% de la ration quotidienne dans ce seul et même repas. Les glucides complètes et une portion de fruit sont primordiaux pour compléter le premier repas de la journée.

Voici quelques idées de petit-déjeuner :

  • Muffins à base de légumineuses et petits fruits, graines et noix
  • Muffin salé avec jambon, épinards et noix
  • Gaufres, pancake ou crêpes au sarrasin à réchauffer dans le grill pain avec beurre de noix, de citrouille ou de tournesol + fruits frais
  • Yogourt grecque (2 x plus riche en protéines) avec granola et fruits secs
  • Bol de céréales entières avec graines de chia pour les protéines et les fibres
  • Penser aux petits fruits rouges
  • Smoothies avec noix, avocat, fruits frais, légumes à feuilles vertes
  • Œuf mollet, coque ou miroir averc tomates et croustilles de riz
  • Au lieu du bacon ou du creton, jambon, thon ou fromage
  • Pour certains, trempettes de légumes et hummus
  • Remplacer les tartinades de chocolat par une maison : beurre de noix, miel et cacao en poudre
  • Tortilla de blé entier, banane et beurre d’arachide/noix
  • Pain aux bananes
  • Omelette végétarienne en sandwich, servie froide
  • Muffin anglais au blé entier avec fromage grecque et fruits

Références

  • The School Breakfast Program. Christen Cupples Cooper, MS, RDN. Today's Dietitian, August 2016 Issue. Vol. 17 No. 8 P. 28
  • Szajewska H, Ruszczynski M. Systematic review demonstrating that breakfast consumption influences body weight outcomes in children and adolescents in Europe. Crit Rev Food Sci Nutr. 2010;50(2):113-119.
  • de la Hunty A, Gibson S, Ashwell M. Does regular breakfast cereal consumption help children and adolescents stay slimmer? A systematic review and meta-analysis. Obes Facts. 2013;6(1):70-85.
  • Basiotis PP, Lino M, Anand RS. Eating breakfast greatly improves schoolchildren's diet quality. Nutr Insight, 15. Alexandria, VA: US Department of Agriculture, Center for Nutrition Policy and Promotion; 1999.
 

Extrait de la chronique Alimentation du 22 août 2016 - La Matinale - CIBL 101,5 FM

Quelques conseils nutritionnels pour soutenir la mémoire

Quelques conseils nutritionnels pour soutenir la mémoire

On la connait déjà pour ses effets anti-inflammatoire, anti-septique et antivirale mais voilà qu’une nouvelle étude américaine suggère qu’une pincée de cette épice pourrait améliorer la plasticité du cerveau et les facultés d’apprentissage.

La cannelle protégerait de la maladie d’Alzheimer grâce à son pouvoir antioxydant puissant, mais plus précisément grâce à une molécule appelée le benzoate de sodium qui aurait un impact positif sur le cerveau. L’épice pourrait améliorer les capacités de la mémoire mais aussi ralentir le déclin cognitif, deux points importants autant pour les étudiants que pour les personnes âgées.

Autres aliments qui sont recommandés pour soutenir les fonctions cognitives :

  • Les poissons et les fruits de mer, riches en omega-3 pourraient réduire le déclin cognitif à raison d’une fois par semaine
  • Le romarin et la menthe poivrée en infusion ou en huile essentielle, grâce à leur effet stimulant sur la circulation sanguine notamment
  • Les aliments riches en antioxydants : les petits fruits SURTOUT LES BLEUETS mais aussi le chocolat noir, les légumes colorés et le raisin biologique concentré en resveratrol
  • Les aliments riches en fer pour oxygéner le cerveau comme les moules par exemple car les contiennent du fer hémique, des vitamines du complexe B et des omega-3
  • Les glucides à indice glycémique bas afin de nourrir l’organisme de façon continue et régulière : les céréales entières, le riz brun ou les légumineuses comme les pois chiches et les lentilles

Références

Extrait de la chronique Alimentation du 22 août 2016 - La Matinale - CIBL 101,5 FM

Nouvelle découverte en matière d’alimentation chez la femme enceinte

Nouvelle découverte en matière d’alimentation chez la femme enceinte

On connait déjà l’importance des Omega-3 dans le développement cognitif du fœtus, l’acide folique pour le système nerveux ainsi que le fer et l’iode pour un développement normal du cerveau du futur bébé.

Une nouvelle étude canadienne parue dans le Journal Ebiomedecine aurait découvert un lien probable entre une consommation régulière de fruits chez la femme enceinte et l’augmentation des facultés cognitives chez les enfants de plus d’un an. L’étude s’est inspirée des nombreuses recherches faites sur les mouches à fruits qui démontrent d’excellentes capacités intellectuelles d’apprentissage et de mémoire.

Il est difficile de dire si ce lien est dû au fait que les femmes qui consomment plus de fruits ont également de meilleures habitudes de vie que celles qui n’en consomment pas, mais il s’est avéré important avec cette étude de respecter les recommandations alimentaires d’une portion et demi à 2 portions de fruits entiers par jour. Évidemment, il est important de ne pas consommer des quantités trop importantes de fruits pendant la grossesse, spécifiquement sous forme de jus, surtout si la femme enceinte est sujette à des risques de diabète gestationnel. Toujours préférer le fruit entier afin de bénéficier des bienfaits des fibres naturelles.

Une portion de fruit est équivalente à :

  • Une pomme ou une banane ou un pamplemousse moyen ou une grosse pêche
  • 8 fraises
  • ½ tasse de raisins ou de fruits secs
  • Les fruits doivent être frais, congelés ou séchés et les jus de fruits ne devraient pas dépassés la moitié de la consommation de fruits

Références

 

  • Bolduc FV, Lau A, Rosenfelt CS, et al. Cognitive Enhancement in Infants Associated with Increased Maternal Fruit Intake During Pregnancy: Results from a Birth Cohort Study with Validation in an Animal Model. EBioMedicine. 2016;8:331-40. Accessed September 4, 2016.

  • Available at: http://naitreetgrandir.com/fr/grossesse/sante-bien-etre/fiche.aspx?doc=grossesse-alimentation. Accessed September 4, 2016.

  • Manuel de Nutrition clinique de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec, Nutrition, femme enceinte.

  • Available at: http://www.phac-aspc.gc.ca/hp-gs/guide/01_pn-np-fra.php. Accessed September 4, 2016.

  • Passeport santé.net. Diabète gestationnel. Consulté le 4 septembre 2016. http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=diabete_gestationnel_pm

Extrait de la chronique Alimentation du 5 septembre 2016 - La Matinale - CIBL 101,5 FM

Les bains de siège

Comment

Les bains de siège

Le Bain Alterné

Indications

  • Infection vaginale
  • Infection urinaire
  • Congestion et inflammation pelvienne
  • Améliore les névralgies et insomnies
  • Hémorroïdes
  • Fissures anales
  • Prostatite
  • Maux de tête
  • Constipation
  • Postpartum

Comment procéder

  • Préparer deux bacs suffisamment profonds pour que l’eau arrive au niveau du nombril
  • Dans un des bacs, l’eau doit être à 41-43C. L’autre bac sera rempli d’une eau entre 12C et 24C
  • Prendre soin d’avoir les pieds aux chauds, soit sous une couverture
  • Rester dans le bain chaud pendant 3 minutes, puis se tremper dans le bain froid pour 30 secondes, si possible
  • Répéter l’opération six fois

Le Bain Chaud

 Indications

  • Douleurs spasmodiques vaginales ou rectales
  • Coliques : utérine, néphrétique, intestinal
  • Névralgies : ovarienne, testiculaire, intestinale
  • Sciatique
  • Lumbago
  • Insomnie
  • Aménorrhée
  • Maux de tête
  • Hémorroïdes douloureuses

 Comment procéder

  • Préparer un bac suffisamment profond pour que l’eau arrive au-dessus du nombril
  • L’eau doit être à environ 40C
  • Prendre soin d’avoir les pieds aux chauds, soit sous une couverture, soit avec un bain de pieds à 42C
  • Rester dans le bain pendant 10 à 30 minutes
  • S’asperger d’un peu d’eau froide à la fin du traitement

Le Bain Neutre

 Indications

  • Cystite chronique
  • Excès d’excitation mentale ou sexuelle
  • Prurit anal ou vaginal

 Comment procéder

  • Préparer un bac suffisamment profond pour que l’eau arrive au niveau du nombril
  • L’eau doit être entre 33C et 36C
  • Prendre soin d’avoir les pieds aux chauds, soit sous une couverture
  • Rester dans le bain pendant 15 minutes à 2 heures
  • S’asperger d’un peu d’eau froide à la fin du traitement

Comment