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Nutrition

Bien s'alimenter avant de s'entrainer

Bien s'alimenter avant de s'entrainer

Être performant lors de nos entrainements sportifs, requiert quelques règles de base en matière d’alimentation.

J'aime l'analogie de la voiture : vous faites le plein d’essence avant de partir. Même principe pour le sportif, il faut donner du carburant à notre organisme avant de pratiquer une activité physique.

Il est important de manger avant l’entrainement pour éviter l’hypoglycémie qui pourrait provoquer une baisse d’énergie et afin de s'assurer d’avoir des réserves de glycogène qui permettent un soutien énergétique sur les longues durées.

 Avant l’entrainement

  • Trois règles de base : Opter pour des aliments riches en glucides, modérés en protéines maigres et faibles en matières grasses. Cela permet d'éviter les inconforts digestifs souvent rencontrés chez les sportifs.
  • Glucides simples (rapides à digérer) : fruits frais ou séchés, légumes.
  • Glucides complexes (un peu plus long à digérer) : pommes de terre, produits céréaliers, légumineuses.
  • Protéines maigres : fromage cottage ou à pâte dure, œuf, yogourt grec, amandes, poulet, houmous.
  • On évite ce qui est trop gras qui sont plus longs à digérer : certaines noix ou viande, fromage à pâte molles ; friture, sauce grasse, sucreries ; gens sensibles, éviter les épices
  • Boire au moins 400 et 600 ml d’eau 2 heures avant l’entrainement
  • Une déshydratation de 2% entraine une baisse des performances de 20% : fatigue, perte de concentration, coup de chaleur, nausées, etc. Pour ça, vérifier la couleur des urines. Plus elles sont foncées, plus vous êtes déshydraté.
  • Il semblerait qu'une diète faible en FODMAP serait bénéfique aux athlètes afin de minimiser les inconforts digestifs.

Principe

  • 3 à 4h avant : repas normal et équilibré comprenant les troios groupes alimentaires.

Exemple de repas : salade de quinoa avec full crudités et fromage feta de chèvre

  • 2h avant : repas plus léger. Protéines et glucides principalement.

Exemple : un muffin maison + un yahourt + des fruits frais

  • 30 minutes avant : collation légère.

Un fruit, un smoothie ou une barre de céréales (1 à 2 glucides)

Pendant l’entrainement

  • Activité de moins d’une heure : juste de l’eau
  • ½ tasse d’eau aux 20 minutes
  • Activité de plus d’une heure : une boisson sucrée et un peu de sel (moitié jus d’orange fraçichement pressé, moitié eau + une pincée de sel ou boisson commerciale avec moins de 8 gr de sucre - attention aux autres ingrédients ajoutés des boissons commerciales)

Après l’entrainement

Manger une collation en dedans de 30 minutes, riche en glucides et en protéines mais pas trop calorique. Cela aide à mieux récupérer, refaire le plein d’énergie et permettre la réparation des tissus musculaires. Pour cela, quelques exemples : 

  • Yahourt grec avec fruits
  • Fromage cottage et crudités
  • Barre de céréales santé
  • Smoothie protéiné

Et ne pas oublier de boire de l’eau!

Dans l'heure et demi qui suit l'effort, mangez votre repas habituel, équilibré et complet.

La règle d’or pour s’alimenter correctement lors de vos entrainements est de bien planifier ces repas et ces collations en choisissant des aliments sains et non transformés. Et méfiez-vous des produits commerciaux pour les sportifs qui ne sont pas toujours gages de santé.

 

Références

  • American College of Sports Medecine Position stand. Exercise and fluid replacement. Med Sci Sports Exerc 2007; 39(2):377-90.
  • Ledoux, Marielle. Lacombe, Nathalie. St-Martin, Geneviève. Nutrition, Sport et Performance. Édition Géo Plein Air, 2006.
  • Available at : http://www.fvnaturopathie.com/blog. Consulté le 12 juillet 2017.
  • R.J.S. Costa, R.M.J. Snipe, C.M. Kitic, P.R. Gibson. Systematic review: exercise-induced gastrointestinal syndrome—implications for health and intestinal disease. Alimentary Pharmacology and Therapeutics. June 2017.
  • Thomas, DT., Erdman KA., Burke, LM. Position of Dietitians of Canada, the Academy of Nutrition and Dietetics and the American College of Sports Medicine: Nutrition and athletic performance. J Acad Nutr Diet 2016; 116(3)501-528.
  • Berning RJ. Nutrition for exercise and sports performance. In: Mahan LK and Escott-Stump S. Krause's Food, Nutrition & Diet therapy, 10th ed., 2000.
  • American College of Sports Medecine, American Dietetic Association and Dietetician of Canada. Position statement: Nutrition and athletic performance. Med Sci Sports Exerc. 32: 2130-45, 2000.
  • Goulet ED. Effect of exercise-induced dehydration on time-trial exercise performance: a meta-analysis, Br J Sports Med. 2011 Apr 4.
  • Available at : http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Dietes/Fiche.aspx?doc=activite_physique_diete. Consulté le 12 juillet 2017.

Extrait de la chronique Nutrition du 3 juillet 2017 - La Matinale - CIBL 101,5 FM

La Vitamine D : prévention et traitement

La Vitamine D : prévention et traitement

On sait qu’il faut s’exposer au soleil pour synthétiser la vitamine D mais dans quel cas est-elle si indispensable pour notre santé ?

Rôle principale : Santé des os et des dents

- Essentielle au métabolisme du calcium, elle améliore son absorption intestinale et diminue son élimination dans les urines.

- Elle contribue à la prévention de la maladie appelée rachitisme qui découle d’une carence en vitamine D. Elle est de plus en plus rare dans les pays industrialisés grâce au dépistage précoce. Elle va souvent être administrée aux nourrissons qui sont exclusivement allaités car le lait maternel semblerait en contenir peu. Le rachitisme se manifeste principalement par un trouble de la croissance chez l’enfant.

Pas seulement une vitamine

- L’organisme transforme la vitamine D sous une forme hormonale appelée calcitriol. Elle joue un rôle au niveau cellulaire et participe à la régulation de l’insuline. D’où son intérêt dans les maladies auto-immunes et le diabète.

- C’est aussi une des seules vitamines dont on est capable de stocker dans le tissu graisseux. C’est pourquoi les besoins en vitamine D chez les personnes obèses seraient plus élevées, dû à un trop important stockage dans les graisses et une diminution de sa mise en circulation.

Intérêt thérapeutique

- Elle présente le plus de bénéfices selon plusieurs études dans les cas d’hypoparathyroïdisme, de psoriasis, d’ostéoporose et le rachitisme.

- De nouvelles études ont découverts un certain intérêt dans la prévention du cancer et de la dépression.

- Il semblerait que l’administration de la vitamine D réduirait l’apparition de la grippe notamment chez les moins de 15 ans, qu’elle diminuerait les infections respiratoires chez les jeunes hommes et éviterait les rechutes de pneumonie chez les moins de 3 ans.

Sources alimentaires de vitamine D

- Poissons gras : truite, hareng, saumon, thon, huile de foie de morue

- Plusieurs produits enrichis : Œufs de poule, lait de vache ou boisson de soya

Facteurs qui entravent son absorption

- Âge : après 50 ans, il s’avère souvent nécessaire de se supplémenter et plus encore après 70 ans, s’il y a présence de maladies rénales ou d’absorption intestinale

- Manque d’exposition au soleil selon la saison, la latitude et l’heure de la journée (été, printemps et automne, on doit compter 5 à 15 minutes d’exposition entre 10h et 15h)

- Les crèmes solaires bien que nécessaire pour la prévention du cancer de la peau, elles diminuent la synthèse de la vitamine D au niveau de la peau

- Les gens à la peau foncé ont besoin d’une exposition plus longue au soleil

Il est toujours mieux d’aller faire vérifier son taux de vitamine D chez le médecin car l’auto supplémentation n’est pas sans risque. Effectivement, une dose trop élevée en vitamine D présenterai une certaine toxicité : nausée, la faiblesse, la constipation et l’irritabilité.

 
 

Références

 
 

Extrait de la chronique Nutrition du 16 janvier 2017 - La Matinale - CIBL 101,5 FM